Au moment de la retraite, les revenus commencent à diminuer progressivement. Heureusement, un certain nombre d’outils permettent de maintenir sa qualité de vie à la retraite. À condition de ne pas décider de le prendre à la dernière minute. Pour que ces investissements puissent fournir un complément de revenu satisfaisant à votre retraite, il est nécessaire de commencer à y investir tôt. Ainsi, il est conseillé de débuter à planifier sa retraite vers l’âge de 40 ans.
L’épargne retraite
Il existe des produits conçus spécifiquement pour préparer votre retraite, tel que le contrat retraite Madelin et le plan d’épargne retraite populaire ou Perp. Ces placements financiers ont été modifiés le 1er octobre 2019 par un nouveau plan d’assurance retraite (PER). En fait, pour constituer une épargne, le PER, issu de la loi Pacte, offre aux salariés la possibilité de percevoir un capital, une rente viagère ou une combinaison de capital et de rente au moment de leur départ en retraite. Le principal avantage du PER est qu’il permet de déduire volontairement des revenus imposables. Toutefois, cet avantage fiscal est plafonné. En outre, l’épargnant doit savoir que les fonds installés sur un PER sont généralement bloqués jusqu’au départ du retraité. Des déblocages sont prévus en cas d’accident mortel, comme le décès du partenaire de Pacs ou du conjoint, ou pour l’acquisition de la résidence principale.
L’assurance vie
De nombreuses études ont montré que la préparation de la retraite est le premier motif de souscription du contrat d’assurance-vie. Un titre approprié parce que, au contraire du livret A, son encours (le total de tous les versements effectués, provenant principalement des plus-values et des intérêts annuels) n’est pas plafonné. L’assurance-vie présente l’avantage d’être totalement un placement « liquide » par rapport au PER : l’investisseur peut faire des achats quand il veut. De plus, il peut programmer des achats partiels et obtenir de l’argent de manière régulière à partir de son départ jusqu’à la retraite. Il est également conseillé de prépayer à l’avance l’assurance-vie dans cette situation. Le site rapanui peut vous aider à avoir une idée claire sur l’assurance vie, pour atteindre votre objectif financier. À partir de 8 ans de détention, les gains de cession sont soumis à un prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 7,5 % (pour les montants inférieurs à une somme), auquel il faut ajouter 17,2 % de prélèvements sociaux (CSG, CRDS, et taxe de solidarité). Il s’agit d’une taxe globale de 24,7 % contre un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % pour les achats réalisés depuis moins de huit ans sur des contrats ouverts. Le retraité peut décider de sortir en rente viagère au moment de son départ. Il bénéficie alors d’une imposition allégée. La fiscalisation des loyers se fait en fonction de l’âge perçu de la première prestation. 50 % de la rente est exigée si le rentier qui la perçoit estime avoir entre 50 et 59 ans. Entre 60 et 69 ans, le taux tombe à 40 % et à 30 % à partir de 70 ans.
L’immobilier locatif
Acheter un appartement et le mettre en location est un bon moyen de compléter ses revenus de retraite. Le remboursement initial des mensualités du crédit hypothécaire proviendra des salaires perçus. Ils constitueront un revenu récurrent une fois le prêt remboursé, ce qui est très utile pendant la retraite. De plus, il est en mesure de réduire son impôt sur son revenu grâce aux instruments d’investissement localisés de type Pinel. Toutefois, il faut savoir que pour pouvoir utiliser ces outils, le locataire doit s’engager à louer son bien pour une durée minimale de six, neuf ou douze ans et à payer un loyer plafonné. En général, les investisseurs immobiliers doivent savoir que leurs impôts locaux sur le revenu, leurs impôts fonciers, leurs frais d’entretien et de rénovation leur seront demandés. Ces coûts pourraient être encore plus onéreux à assumer si l’on tient compte des vacances locatives qu’un bailleur pourrait connaître. L’autre option pour constituer une épargne et pour investir dans un immobilier local c’est d’acheter des parts d’une société civile de placement immobilier ou SCPI. En plus de n’avoir besoin que de quelques centaines d’euros afin d’acheter des parts de SCPI, la société de gestion se charge de gérer les locataires et les éventuels travaux à réaliser.